Quelques idées


Pas de thème central pour cet article mais quelques idées qui me trainent dans la tête et que je pose ici en attendant de les développer si cela me semble nécessaire.
Le style des algorithmes
Une question se pose avant même de composer un nouveau morceau c'est : "Quel algorithme vais-je utiliser?"
Je dois avouer que pour l'instant je pioche au hasard. Au début je changeais d'algorithme à chaque morceau. Depuis le 6 novembre j'en choisis un et je fais trois versions avec différentes valeurs pour les coefficients, ce qui donne ensuite trois 3 morceaux. Pour ces trois morceaux je garde également le même mode (gamme).

A partir du 25 novembre, j'ai encore simplifier puisque je garde les mêmes sons et j'adapte les partitions seulement quand le résultat n'est pas satisfaisant.
La méthode est très rapide puisque je peux construire jusqu'à 3 mrceaux dans la même soirée.
Ces 3 morceaux, comme on peut le penser se ressemblent.  C'est pour ça que je leur donne le même nom suivi du numéro de la version, 01, 02, 03.

A partir de cet expérience on peut déjà dire que le couleur du morceau est donner par le mode (majeur, mineur, pentatonique...,voir contenants et paramètres) et les partitions. Le tempo intervient dans une moindre mesure puisque le choix du tempo se fait en fonction
des partitions et justement de la couleur.

Le rôle de l'algorithme est plus difficile à définir. Il influence peu ou pas la couleur.
J'ai donc défini 4 paramètres auquel je donne une valeur de 0 à 10 (assez subjectivement pour l'instant).
- Cycle régulier (oui, non) : Certains algorithmes générent des boucles (3n+1 par exemple) pour certaines valeurs de leurs coefficients. Ce cycle est unique et se déroule systématiquement de la même manière
- Cycles irréguliers (de 0 à 10) : Ce sont des bouts de mélodie qui reviennent de manière irrégulière avec de petites différences à chaque fois.
- Ecart entre 2 notes
(de 0 à 10) : Certains algorithmes génèrent des suites qui passent à chaque note du grave à l'aigu puis de l'aigu au grave, d'autres montent et descendent de degré en degré (Do, ré, mi, fa, sol, fa, mi, ré...).
- Rupture (ou break)
(de 0 à 10) : Certains algorithmes changent des notes systématiquement, d'autres restent de temps en temps "coincés" sur une note, souvent la même d'ailleurs.
 
A partir de là, il faut prendre chaque algorithme, tester différentes valeurs pour leurs coefficients, observer les résultats et donner une note à chaque paramètres. L'idéal serais d'avoir un logiciel qui automatise et objectivise le processus mais pour l'instant je le fais manuellement et la notation est encore trop subjective pour être mise en ligne.
De plus les tendances de chaque algorithme ne sont pas forcément évidentes, difficile de donner une note à un paramètre si le comportement de l'algorithme change en fonction des coefficients.

Pourtant lorsque ces algorithmes sont représentés graphiquement plutôt que mélodiquement, les différentes images correspondant aux différentes valeurs des coefficients ont un "air de famille", qu'il est hélas difficile de retrouver et de définir mélodiquement.
Sens et forme
Dans un article précédent j'ai parlé de sens et de vocabulaire musical, je pourrais enchainer sur la grammaire et la syntaxe mais mes études linguistiques m'interdisent de faire de tels rapprochements. Les spécificités du langage font que ce genre de parallélisme génèrerait plus de confusion qu'il n'apporterait d'explication.

Si le terme de sens peut être garder puisqu'il peut s'appliquer à tout ce qui crée de l'émotion (image, sons, musique et phrase) le terme de vocabulaire doit être revu.

Mais avant de trouver un nouveau nom il est nécessaire de définir le concept qu'on cherche à désigner :
- Ensemble d'éléments de base donnant l'impression de quelque chose de connu et s'articulant logiquement avec ce qui précède et ce qui suit.

Une mélodie conventionnelle, lorsqu'elle est mise en partition, montrent des petits ronds plus ou moins haut sur une échelle donnée. En enlevant l'échelle et en reliant les petits ronds par des traits, on observe une forme (ligne brisée) qui se répète plusieurs fois,  une autre forme apparait puis la première peut revenir ou une autre arriver...
La succession de ces formes est la transcription de la mélodie et peut se comparer directement avec les suites de résultats donner par un algorithme fractal.

Le terme de "forme" semble donc plus approprié que "vocabulaire". De là l'élément de base n'est plus la note mais l'écart qu'il y a entre 2 notes, la ligne qui relie la première à la deuxième. Cette ligne peut monter, quand la deuxième note est plus haute que la première ou, inversement, peut descendre. Il s'agit donc d'une pente qui peut être positive (monter), négative (descendre) ou nulle (horizontale, la même note se répétant).

Il devient alors plus simple de faire le rapprochement avec une cadence musicale ou une suite d'accords type. Une suite d'accords qui est la succession de plusieurs accords devient une forme et une cadence qui est la succession de 2 accords concluant ou ponctuant la mélodie devient une pente.

Philosophie fractale
Un objet fractal est un objet dont la forme globale se répète jusqu'à l'infiniment petit, à l'image d'un chou fleur. Musicalement cela revient à faire jouer simultanément la même mélodie à différentes vitesses.

Mais humainement qu'est-ce-que cela veut dire ?
Socialement on observe souvent Des phénomènes qui se produisent du niveau global au niveau local voir individuel.
C'est la cas par exemple des pays où l'état est corrompu. Cette corruption descend souvent les différents étages de la société jusqu'à l'individu.
On retrouve ça aussi dans ce qu'on appelle la culture nationale où de grands principes généraux se déclinent jusqu'aux comportements individuels.
Dans le rapport au pouvoir on observe également des similitudes entre les relations états/peuple et individu/individu.
Et on ne peut s'empècher de faire le rapprochement entre un système solaire et un atome (un soleil) et ses électrons (les planètes).

Je ne développerais pas plus mais il me semble qu'une certaine fractalité apparait à tout les niveaux de la vie depuis l'infiniment grand jusqu'à l'infiniment petit aussi bien pour la matière que pour l'esprit.

C'est tout pour aujourd'hui.
N'hésitez pas à me laisser un mot.
Kenavo.
03/12/2006








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