Individu(s)

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Le nombre d'individus dans une société Henon
est théoriquement illimité, le nombre maximum
dépend donc de la puissance de l'ordinateur et le nombre réel, du choix du compositeur. Actuellement j'en
utilise 4, Percussion, Basse, Synthé1, Synthé2. Pour des
compositions plus complexes, il faudrait en mettre plus, voir beaucoup
plus si des individus modulaient des contrôleurs ou des paramètres audio des synthés utilisés.
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Tous les individus sont
construits sur le même modèle, en connaître un c'est
tous les
connaître. Ils ont tous les mêmes capacités, à
partir desquels on peut
leur faire jouer des percussions (batterie comprise), des basses, des
instruments rythmiques ou mélodiques. Ils sont constituer de
trois membres qui fonctionnent eux aussi de manière identique
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Pour
simplifier encore
plus la programmation (et malgré tout elle reste complexe...) Il ne
suffit de comprendre qu'un algorithme pour maîtriser un individu (!).
En effet, cet algorithme apparaitra quatre fois, dans quatre blocs
différents pour programmer la note, le volume, le rythme, les interdits et cela pour chaque membre. Dans chaque
bloc de chaque membre, l'utilisateur aura accès aux mêmes paramètres et à la même
logique de programmation.
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Statistique et Mouvements

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Avant de parler des individus, il faut voir sous quelles formes arrivent les lois de la société Henon. Nous allons donc voir dans un premier temps le blocs Statistique à coté duquel on trouve le bloc Mouvements qui permet de visualiser (en direct) la valeur des différents mouvements qui sont transmis aux individus.
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Le bloc statistique est
principalement constituer de 11 leds (de 0 à 10) et autant de
compteurs. Les leds montrent quelles valeurs sont transmises aux
individus à l'instant où elles s'allument (avec
hélàs une avance due à la latence du sytème
"Ordinateur/Logiciel") Et les compteurs comptabilisent le nombre
d'apparitions des notes ou valeurs, suivant l'usage qu'on en fait. A
gauche de ces leds ont voit un bouton Reset qui permet de remettre les compteurs à zéro.
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Il y a également un selecteur, input, qui permet de choisir ce que l'on veut observer. On a le choix entre chacun des membres (1, 2, 3) et les suites X et Y. On peut également le mettre sur Off pour économiser le microprocesseur.
Celà permet de voir quelles notes jouent chaque membre, c'est une aide au réglage de l'algorithme henon
associant le visuel au sonore, mais également en affichant le nombre de fois
où elles apparaissent, ce qui facilite les réglages des cibles des mouvements et de l'activité/repos
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Le bloc Mouvements permet de visualiser les valeurs transmises par les mouvements 1A, 1B, 2A, 2B.
C'est encore une aide à la programmation. Dessous il y a 4
sélecteurs qui permettent choisir le paramètre qui va
être contrôler par tel mouvement. Les paramètres pouvant
être moduler sont :
- La tonalité, Ton
- La tessiture, Tessit
- Le volume, Vol
- La vélocité, Vel
- la longueur de la note, Long
- Le facteur L, Fact L
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Drum part et Midi

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Ce module est très simple puisqu'il permet :
- De choisir le canal midi de sortie.
- De choisir entre un individu mélodique ou percussif à l'aide du bouton Percus.
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Lorsque le mode Percus est choisi, le bloc note est désactivé et remplacé par un bloc percus, on choisit le numéro de note joué par chacun des membres avec les selecteurs Percu 1, Percu 2 et Percu3.
Il suffit ensuite de régler le sampler ou boite à rythme
aux mêmes valeurs et de choisir le son qui sera joué.
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Si
on veut construire un rythme répétitif, il est
préférable de doubler l'individu percus
par une piste
midi jouant les temps (très) fort. Par exemple en programmant la
grosse caisse sur les temps 1 et 3 et la caisse claire sur les temps 2
et 4 pour avoir un "poum tchac" basique et programmer l'individu pour
qu'il joue des variations, En ajoutant des coup de ci de là...
Plus la piste midi sera riche et plus le rôle de l'individu sera
faible. Mais en mettant par exemple la grosse caisse sur le premier temps de
la mesure et la caisse claire sur la troisième, l'individu
percus aura beaucoup plus de place pour s'exprimer.
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Les membres
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Chaque individu a trois membres et chaque membre se programme à l'aide de quatre blocs :
- 1 : Note
- 2 : Volume
- 3 : Rythme
- 4 : Permis/Interdits
Ces 4 x 3 blocs se programment à l'aide du deuxième algorithme qui propose quatre paramètres, Base, Influence, Imagination, Fantaisie.
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Le deuxième algorithme et les blocs

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Si le premier algorithme Henon est fractale et le troisième
concernant les mouvements est logique, ce deuxième est lui
mathématique. Il réorganise les valeurs des suites X ou
Y. Le voici, il est composé de 2 parties :
- 1 :
X1 = base + Xentrée (imagination * fantaisie)
Avec : base compris entre 0 et 8, imagination compris entre 0 et 1 et fantaisie compris entre 1 et 5
- 2 :
Xsortie = X1- 10* int(X1/10)
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L'imagination sert à rapprocher les extrèmes. Voyez le tableau ci-dessous :
Variation Xentrée |
Imagination |
Variations Xsortie |
0 >>10 |
0 |
0 >> 0 |
0 >>10 |
0.4 |
0 >> 4 |
0 >>10 |
0.7 |
0 >> 7 |
0 >>10 |
1 |
0 >> 10 |
On voit que l'imagination détermine la valeur maximum de Xsortie. Pour une lecture plus aisée, à l'écran l'imagination pourra être régler de 1 à 10. A 1, le membre ne jouera qu'une note, déterminée par la base, comme si Xentrée
était toujours égale à zéro. A 10, il
jouera une octave.
Pour complexifier, la fantaisie mutiplie le résultat précédent pour changer la relation Xentrée / note
Enfin la base est ajoutée à l'ensemble déterminant ainsi la note la plus basse que Xentrée pourra générer.
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Si Xentrée = 10, base = 8 , imagination = 10 , Fantaisie = 5 alors Xsortie = 8+10(10*5) = 508
Il faut donc ramener Xsortie
à une valeur comprise entre 0 et 10 ou plutôt entre 0 et
9,9999999... Pour ce faite la deuxième ligne de l'algorithme
sert à extraire unité du résultat obtenu par la
première ligne. Dans notre exemple, ce sera 8.
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Note et Volume

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Les choses s'organisent ensuite simplement. Pour le bloc note, l'intial va régler l'octave, La base va régler la Tonalité, l'influence donne le choix entre 4 lois (X , -X , Y , -Y) , l'imagination règle la tessiture (l'écart entre la note la plus basse et la note la plus haute) et la fantaisie va mélanger tout ça.
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Le bloc volume fonctionne de la même manière à une exeption près : Il n' y a pas le paramètre initial.
La base détermine le volume générale, l'influence donne le choix entre les 4 lois, l'imagination détermine l'écart de volume entre la note la plus forte et la plus faible et la fantaisie mélange tout ça.
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Rythme

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Le rythme se programme
également avec le deuxième algorithme, avec trois
interrupteurs qui permettent d'activer ou de désactiver un membre et une led rouge qui permet de voir si le membre est actif ou non.
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Cette fois-ci, L'initial
détermine le rythme de base auquel les notes vont
être jouées. Cela va de la double croche à 8 temps
en passant par les contre temps et les temps pairs / impairs. La base détermine la longueur de la note, l'influence donne le choix entre les 4 lois, l'imagination
détermine l'écart entre la note la plus courte (qui est
donnée par la base) et la plus longue qui dépend donc la
valeur de l'imagination. Et comme à son habitude la fantaisie mélange tout ça.
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Lorsque la longueur est supérieure au rythme de base, par exemple, si la longueur
est de 1 temps et le rythme de base d'une double croche, la note sera
répétée au rythme donné par la longueur,
dans notre exemple les notes seront jouées tous les temps. En
fait une note plus longue empêche le déclenchement de la
note suivante.
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Les Interdits

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Toujours le deuxième algorithme, cet fois,le choix de l'influence
n'est plus disponible, c'est toujours la suite X. Pour compléter
il y a un interrupteur pour activer ou non les interdits.
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La programmation est identique au bloc rythme. Pourquoi alors mettre 2 fois la même chose ?
Comme on l'a vu, le rythme initial est fixe, la modulation ne joue que sur la longueur de la note qui peut être supérieure au rythme initial ce qui empêche le déclenchement de la note suivante. Mais cela reste rythmiquement parlant assez basique.
Les interdits viennent compléter cette base. En réglant les deux, rythme et interdits,
différemment on obtient des rythmes plus construits et/ou plus
complexes. On peut permettre ou interdire les débuts de mesures
ou les fins, les temps ou les contre temps etc...
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Activité / Repos

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Le bloc Activité/Repos agit sur tout les membres de l'individu et se programme à l'aide du troisième algorithme que nous avons déjà vu dans les blocs mouvement 1 et 2 du générateur. Il s'agit comme son nom l'indique de gérer les phases d'activités/repos de notre individu.
On retrouve la cible qui est la valeur visée par l'algorithme et la fenètre qui s'appelle ici actif puisqu'elle dose la largeur de la fenètre et donc du taux d'activité de l'individu. Lorsque Actif est à zéro, l'individu est quasi muet voir complètement.
On trouve un troisième paramètre Ecart. Lorsque ce paramètre est à zéro les trois membres jouent et sont silencieux en même temps. Grace au paramètre Ecart on peut justement décaler la valeur visée de chaque membre et ainsi désyncrhoniser leurs phases d'activité/repos.
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Mouvements 1A 1B 2A 2B
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Revenons sur ce bloc maintenant que nous avons vu comment fonctionnait un individu.
Chaque mouvement peut moduler un parmi paramètre six :
- La tonalité, Ton
- La tessiture, Tessit
- Le volume, Vol
- La vélocité, Vel
- la longueur de la note, Long
- Le facteur L, Fact L
Lorsqu'on module la tonalité, à
condition de le faire pour tous les individus, on obtient des suites
d'accords qui changent au rythme donné par le paramètre rate (dans le générateur).
Lorsqu'on module la tessiture
on obtient des harmonies et des cadences beaucoup moins rigides. On
peut par exemple programmer une base assez mono corde (quelques notes)
et programmer des envolées plus ou moins mélodiques
à intervalles irréguliers dont la fréquence
générale est déterminée par rate.
Moduler le volume revient à changer le volume générale des individus concernés, générant ainsi des moments musicaux plus ou moins forts.
Nous avons vu que la vélocité
réglait l'écart entre la note la plus forte et la note la
plus faible. Là encore on peut modifier cet écart en le
modulant par un des quatre mouvements.
En modulant la longueur on génére des moments rythmiques plus ou moins rapides. En modulant la tonalité par le mouvement 1A et la longueur par le mouvement 1B
on va associer chaque accord à un rythme. Les réglages
permettent de varier entre des moments très rapides et des
moments très lents.
Moduler le Facteur L génère des rythmes beaucoup plus complexes et changeant puisque là ce n'est plus la longueur
générale qu'on module mais l'écart entre la note
la plus courte et la note la plus longue. Cela peut donner des rythmes
chaotiques ou plus complexes tout en restant structurés selon la
valeur du coefficient.
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Pour résumer
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Mais tout ça est bien théorique, il va falloir passer à la pratique...
20/11/2008
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A Suivre...
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C'est
tout pour aujourd'hui.
Warc'hoaz ' vo gwelloc'h
N'hésitez pas à me laisser un mot.
Kenavo. |
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